Classique
Description :
Collection "Carnets du 21e siècle".
6 pièces pour piano solo.
- Récit
- Mécanisme à "cinq-huit"
- Harmoni(qu)es sympathi(qu)es
- Valse esqui(s)se
- D'une gondole oubliée
- (Des)accords
1 à 4 mn par pièce.
Ce recueil, extrêmement varié, permet au pianiste d'aborder un langage contemporain original...
Ce recueil, extrêmement varié, permet au pianiste d'aborder un langage contemporain original.
Les différentes pièces de Piano Traces font appel à l'essentiel des acquis pianistiques du 2o cycle : notes répétées, études de sonorités, travail rythmique, contrastes dynamiques, exploration de toute l'étendue du clavier (Valse esqui(s)e intègre même un instrument de percussion joué par le pianiste lui-même).
Les différentes pièces peuvent être jouées indépendamment les unes des autres ou faire l'objet d'une seule et même oeuvre.
Et au-delà des aspects purement techniques, c'est bien de musique qu'il s'agit ! Une musique pour l'oreille, exigeante sans être rébarbative, originale sans être déconcertante.
" La vision première de l'oeuvre est sonore, fugace, violente et définitive. Et puis... et puis vient le temps de l'écriture...une errance chargée d'encre et de papier, tentative d'écrire dans sa propre langue ce qu'on ne sait pas encore écrire "
Né en 1960 à Perpignan, Bruno Giner commence ses études musicales à Toulouse, puis dans sa ville natale et à Barcelone. A Paris, il suit régulièrement les cours de Pierre Boulez au Collège de France et travaille la composition (électroacoustique et instrumentale) successivement avec Luis de Pablo, Ivo Malec et Brian Ferneyhough.
Aujourd'hui, ses oeuvres sont jouées dans de nombreux festivals français et internationaux, et sont interprétées par différents ensembles de musique contemporaine (Aleph, Sic, Fa, L'instant donné, Grame, Nomos, Motus, Intercontemporain, Quatuor Arditti, Klangheimlich, Frullato, Xasax, Ars Nova Nürnberg, Ixtla, Slowind).
" Ce n'est pas la moindre qualité de la musique de Bruno Giner que de nous permettre de mesurer l'étendue de nos préjugés (enfin, je parle pour moi), a écrit Bertrand Dubedout. Restons à l'écoute. Ce compositeur, dont la réflexion et la démarche se nourrissent aussi bien de Boulez ou Ferneyhough, que de Schaeffer ou de Malec, et qu'une insatiable curiosité conduit aussi bien chez Schumann ou Machaut que chez les Pygmées, nous réserve encore bien des surprises, nous mijote bien des émerveillements "
Son catalogue comporte des pièces pour solistes, des partitions de musique de chambre, de la musique vocale, orchestrale, des oeuvres pour l'apprentissage, etc. Sa musique révèle un caractère charnel, parfois virtuose, une énergie canalisée par la formalisation d'une écriture rigoureuse qui n'empêche pas un travail plus empirique sur la morphologie et la matière sonore.
En 1998, Bruno Giner reçoit le Prix Hervé Dugardin décerné par la SACEM pour l'ensemble de son oeuvre.
Parmi ses dernières compositions, citons Paraphrase sur " Guernica " de Paul Dessau pour clarinette, violoncelle, piano et percussions (2003), TCP 17 pour harpe, guitare et mandoline (2005), Clameurs, concertino pour deux percussions et ensemble à vents (2006), Charlie opéra de chambre d'après Matin brun de Franck Pavloff (2007), Extra pour huit violoncelles (2007-2008), Quatuor #3 pour quatuor à cordes et percussion (2008).
Parallèlement à ses activités compositionnelles, Bruno Giner a régulièrement collaboré à différentes revues musicales, encyclopédies ou labels discographiques (The New Grove, La Lettre du Musicien, Les cahiers du CIREM, Musica falsa, Motus, etc). Par ailleurs, il signe trois livres : Musique contemporaine : le second vingtième siècle (Editions Durand, 2000), Toute la musique ? (Editions Autrement Junior, 2003), De Weimar à Térézine 1933-1945 : l'épuration musicale (Editions Van de Velde, 2006).